Blanc Sablon
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Blanc-Sablon, une communauté dynamique, fait le guet à la porte orientale de la Côte. Des traversiers en provenance de Québec et de Terre-Neuve avec passagers et cargaison à bord accostent au quai de Blanc-Sablon, à côté des cordiers et des chalutiers. La Basse-Côte-Nord du Québec partage sa frontière avec le Labrador, à l’est de Blanc-Sablon.
L’embouchure de la rivière de Blanc-Sablon abrite une extraordinaire concentration de sites archéologiques, datant de la première apparition de l’homme en Basse-Côte-Nord, il y a de cela quelque 9000 ans, et jusqu’au XVIe siècle. Ces découvertes représentent les sites archéologiques des tout premiers contacts des peuples autochtones du Canada tout entier avec les Européens. Connu des premiers explorateurs européens, Blanc-Sablon a été nommé « sables blancs » en ancien français à cause des kilomètres de plages sablonneuses qui jalonnent son rivage. Historiquement, Blanc-Sablon était un port de pêche important. Dans les années 1500, des pêcheurs de Bretagne, de Normandie, du Portugal, d’Espagne et du pays basque viennent pêcher en bonne saison à Blanc-Sablon. À la fin du XVIIIe siècle, la société jersiaise De Quetteville ouvre une succursale à Blanc-Sablon et garde dans la région le bureau central de ses opérations saisonnières de pêche à la morue pendant près d’un siècle.
L’établissement permanent commence au XIXe siècle grâce à l’arrivée de Canadiens français, d’Acadiens et d’habitants de l’île de Jersey. Cependant, cette communauté à majorité francophone s’anglicise tout doucement après la reprise de la pêcherie de De Quetteville par la société britannique Job Brothers qui, de plus, fait venir des pêcheurs en provenance de Terre-Neuve.