Brador
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Un des ports les plus sûrs de la Côte, Brador est protégé par un interminable labyrinthe d’îles rocheuses à faible élévation. Les hautes collines sur lesquelles la communauté est adossée fournissent un abri aux premiers pionniers. Ces derniers en font un endroit central pour la pêche, la chasse et la traite car il regorge de morues, de harengs, de maquereaux, de saumons, de loups marins et de baleines. Les archéologues ont exhumé d’anciens lieux de sépulture autochtones tout près. Les pêcheurs basques pêchaient le loup marin et la morue et chassaient la baleine dans un poste important sur le côté ouest de la baie. L’appellation de Brador, qui a commencé à apparaître sur les cartes à cet endroit à la fin du XVIIIe siècle, vient possiblement de l’expression française « bras d’or », un rappel des riches ressources marines.
Pendant le Régime français, des centaines de goélettes s’assemblaient à la baie de Brador en été. Après être passée aux mains des Britanniques, la Labrador Company dirige une lucrative pêcherie de loup marin à Brador pendant des décennies. En 1820, un pionnier anglais achète le poste en faillite et y rouvre une entreprise de pêche au poisson et au loup marin. La baie de Brador devient un lieu de rencontre important pour les flottes de Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve, des États-Unis et des îles de Jersey. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux pionniers arrivent de Terre-Neuve.